Projet 22

Fatima : Les 3 secrets

lundi 22 décembre 2014, par syagrius

L’action se situe au Portugal, le 13 mai 1917. Trois petits bergers, Jacinthe, Lucia et Francesco, gardent leurs troupeaux dans un champ. Ce sont des enfants pauvres et sans instruction.

- Francisco Marto né le 11 juin 1908 et mort le 4 avril 1919 à 22h béatifié par Jean-Paul II le 13 mai 2000. Francesco n’a jamais entendu les paroles de la Vierge Marie, ni celles de l’Ange.
- Jacintha Marto né le 11 mars 1910 et décédé le 20 février 1920 vers 22h30 béatifié par Jean-Paul II le 13 mai 2000
- Lucia Dos Santos né en le 22 mars 1907 et décédé le 13 février 2005

Je suis venue pour vous demander de venir ici six mois de suite, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Plus tard je vous dirai qui je suis et ce que je veux.

Le 13 mai, les enfants aperçoivent au-dessus du chêne une grande lueur, qu’ils décriront comme "un grand soleil". De là surgit La silhouette d’une femme très belle. Elle leur demande d’approcher, leur précisant qu’elle ne veut aucun mal.

1907-2005

de gauche à droite Lucia, Francesco et Jacinthe

Lucia, l’aînée âgée de onze ans, l’interroge :


- D’où venez-vous, Madame ?
- Je viens du ciel, répond-elle.
- Que nous voulez-vous ? Demande alors Lucia
- Que vous veniez ici six fois de suite le 13 de chaque mois, répond la dame, à la même heure.

Durant les six mois suivants, la Dame vêtue de blanc", comme la décrit Lucie réapparaît de la même façon aux dates indiquées. Des paysans en sont témoins, puis le village de Fatima, et, aux dernières apparitions, des personnalités venues du monde entier.

- 13 juin 1917
- 13 juillet 1917
- 13 aout 1917 mais les enfants ont séquestrés par l’administrateur et l’apparition se fit le 19 aout 1917
- 13 septembre 1917 (25 000 personnes présentes, la vierge dit à Lucie

Avant de mettre fin à son apparition, la Vierge Marie promit : "En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient."


- 13 octobre 1917 Le père de Jacinthe et de Francisco raconta ce qu’il fit ce jour d’octobre : « 

Tout à coup, la pluie a cessé, les nuages se sont écartés, laissant la place au soleil ...On pouvait le regarder parfaitement sans en être incommodé. On aurait dit qu’il s’éteignait et se rallumait, tantôt d’une manière, tantôt de l’autre. Il lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air. Le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et silencieux... Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s’arrêta encore une fois, et se remit une nouvelle fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. II dégageait une forte chaleur. Ce fut un instant terrible, tout le monde croyait mourir !

A la suite de quoi, saisie de frayeur, la foule tomba à genoux pour redoubler de prières.

La dame annonce les guérisons ou les morts de personnes locales : elles se réaliseront toutes ; et prédit sur la fin du siècle, cependant elle n’a jamais parlé de fin du monde.

Puis elle confie aux enfants trois messages secrets, qu’elle leur demande de transmettre au pape, qui à son tour devra les divulguer à l’humanité.

Elle précise enfin que deux des enfants la rejoindront bientôt et que le troisième vivra très longtemps. Effectivement, l’année suivante, Jacinthe et Francesco sont victimes de la tuberculose. Lucia entre au couvent, où elle séjourne encore, et devient sœur Marie des Sept Douleurs.

Les 2 premiers secrets

Les deux premiers secrets, relatifs aux deux guerres mondiales et prédisant les horreurs infligés aux Juifs et aux autres victimes, furent révélés par les papes.

Ce n’est qu’en juin 1943, suite à une grave maladie, que Sœur Marie des Sept Douleurs rédige sur papier le troisième secret.

Troisieme secret

Mis sous enveloppe et cachetée, Mgr. da Silva en devint le dépositaire.

Mgr. da Silva en présence de Saint Lucie

Il plaça l’enveloppe dans une autre plus grande, cachetée à la cire, et écrivit dessus :

Cette enveloppe avec son contenu sera remise à Son Éminence le cardinal don Manuel, Patriarche de Lisbonne, après ma mort. Leiria, 8 décembre 1945. José, évêque de Leiria."

Cette grande enveloppe fut ensuite placée dans un coffre de la curie car le Vatican refusa d’en devenir le dépositaire.

**Lecture du troisième secret en 1960

Le troisième secret, selon la demande de Notre-Dame, devait être lu au monde en 1960. Cette date avait été expressément fixée par la Très Sainte Vierge Elle-même car à cette date son contenu aurait été mieux compris.

Certainement rien à voir mais pour infos pour ne citer que celle-ci :
- Le nouveau président des États-Unis élué le 8 novembre 1960 est démocrate et s’appelle John Fitzgerald Kennedy. Né dans une banlieue aisée de Boston en 1917, il devient donc, à 43 ans, le plus jeune président de l’histoire...
- 15 mai 1960 lancement du premier vaisseau spatial russe Vostok plaçant sur orbite Spoutnik 4. D’un poids de 9.988 livres, il contient un homme factice.
- 16 mai 1960 Khrouchtchev quitte la conférence de Paris suite à un avion espion U2 américain abattu au dessus de l’URSS ce qui permet de faire échouer la conférence

**Vatican dépositaire du 3eme secret Fatima

Au début de l’année 1957, le Vatican demande à la curie de Leira l’envoi photocopié de tous les écrits de soeur Lucie, ainsi que l’enveloppe conservée par Mgr. da Silva. C’est donc le 16 avril 1957 que le Saint-Siège accuse réception des documents demandés : les photocopies, ainsi que l’original de la fameuse enveloppe cachetée contenant le troisième secret.

Pourquoi le Vatican qui, en 1943, avait refusé de devenir le dépositaire du troisième secret se décida tout d’un coup à vouloir ce document ?.

En 1957, on pouvait penser que ce serait en vu de sa publication en 1960... mais aujourd’hui on se demande si ce n’aurait pas été plutôt pour le faire disparaître selon l’importance de son contenu. Celui-ci n’ayant pas encore été révélé, et le Saint-Siège se refusant absolument à montrer l’enveloppe, on ne peut qu’avoir de fortes suspicions sur l’honnêteté des papes depuis 1960 (hormis Jean Paul Ier disparu dans des circonstances mystérieuses).

Le 25 janvier 1959, le nouveau pape Jean XXIII annonce la convocation d’un Concile qui s’ouvrira le 11 octobre 1962, et le 17 août il prend connaissance du troisième secret et dès lors décida de renvoyer l’enveloppe scellée au Saint-Office et de ne pas révéler la troisième partie du « secret ».

**Année 1960 : Le secret n’est pas rendu public

Arriva l’année 1960 avec cette attente, pour les catholiques du monde entier, de connaître le message du Ciel ; mais le 8 février, l’agence de presse A.N.I. annonce le communiqué suivant qui tombe comme une bombe ! :

"Cité du Vatican : Il est probable que le "secret de Fatima" ne sera jamais rendu public".

Que contient donc ce texte pour que le Vatican décide de ne jamais le rendre public !?!.

Face à cette stupéfiante décision, l’évêque de Leiria s’adresse courageusement à tous les évêques du monde, sans demander l’avis du pape Jean XXIII. Il envoie donc un courrier dans lequel il demande d’organiser une nuit de prière à Fatima-ville, les 12 et 13 octobre 1960 afin d’obliger le Vatican à écouter les ordres de la Sainte Vierge.

Le 12 octobre, 500.000 pèlerins venus du monde entier, participeront à cette nuit de prières ; mais le pape ne tiendra aucun compte et continua à mépriser la demande de Notre-Dame d’une part, et les catholiques eux-mêmes par la même occasion.

C’est dès ce moment là que, peu à peu, les modernistes purs et durs, les gens d’églises plus ou moins francs-maçons (plutôt plus que moins), entreront en masse dans les hautes sphères de la hiérarchie vaticane !.

Le 3 juin 1963, le pape Jean XXIII meurt et Paul VI lui succède. Il se fait communiquer le texte du troisième secret, mais comme son prédécesseur il n’en tint aucun compte et fera même pire que lui, puisque le Concile Vatican II adopta plusieurs textes blasphématoires contre la Sainte Vierge ; supprima plusieurs fêtes de la Vierge dans le nouveau calendrier liturgique ; réduisit le culte au strict minimum... et dans les textes votés lors des sessions dudit concile, n’apparaîtront jamais les mots : "Coeur Immaculé de Marie", "Sacré-Coeur", "rosaire", "chapelet"...

Bref, selon les croyants l’esprit de satan s’infiltrait dans l’église, lui faisant perdre le culte de Marie et de Jésus pour lui ouvrir une nouvelle ère : celle du culte de l’homme, nouveau et seul dieu dans l’esprit inavoué de ce sinistre concile !.

Paul VI à Fatima

Paul VI lut aussi le contenu avec le Substitut, Mgr Angelo Dell’Acqua, le 27 mars 1965, et renvoya l’enveloppe aux Archives secrètes du Saint-Office, décidant de ne pas publier le texte.

Paul VI se rend à Fatima le 13 mai 1967. On aurait naïvement pensé qu’il révélerait au monde ce qui aurait dû être fait 7 ans plus tôt ; mais déception, il ne fit rien !. Arrivée à l’aéroport portugais vers 9h30, le pape se rendit en Rolls-Royce à la Cova da Iria. Il dit la messe moderniste qui se fait depuis Vatican II et à la fin de la célébration, la religieuse lui fut présentée.

Sœur Marie des Sept Douleurs lui implora à genoux, à plusieurs reprises, un entretien seule à seul, mais le pape refusa en ces termes :

"Voyez, ce n’est pas le moment ; et puis si vous voulez me communiquer quelque chose, dites-le à votre évêque (de Leiria) ; c’est lui qui me le communiquera. Soyez bien obéissante à votre évêque"

On ne peut traiter une personne avec plus de mépris !... La voyante se retira donc. Très attristée, elle pleura. Elle qui connaît le troisième secret, sans doute avait-elle de bonnes raisons d’être triste !...

Pourtant, le pape Paul VI accorda une série d’audiences : au dictateur Salazar, aux représentants des communautés non catholiques, mais non à sœur Lucie. Pourquoi ?

Lors de son voyage, il refusa de se rendre à la chapelle des Apparitions située sur l’esplanade même.

Pourquoi ? Tout n’était que discours à la gloire et au culte de l’homme ; comme dans ces paroles lors de son homélie :

"Hommes, rendez-vous dignes du don divin de la Paix ; Hommes, soyez des hommes ; Hommes, soyez bons, sages, ouverts à la considération du bien général du monde ; Hommes, soyez magnanimes ; Hommes, sachez voir votre prestige et votre intérêt, non comme étant contraires, mais comme étant solidaires avec le prestige et l’intérêt d’autrui. Hommes, pensez aux projets de commun bien-être ; Hommes, recommencez à vous approcher les uns des autres avec la volonté de construire un monde nouveau : le monde des hommes vrais".

(extrait de l’ homélie de Paul VI à la messe du 13 mai 1967, à la Cova da Iria).

Quelques mois plus tard, Sœur Marie remit une lettre à l’évêque de Leiria qui devait se rendre à Rome pour un pèlerinage.

Le 27 septembre 1967, l’évêque remettait donc ladite lettre au pape, qui n’en donna aucune suite, ni verbale, ni écrite... l’a t-il au moins lu ? On ne le sait... ! Quoi qu’il en soit, de 1967 à 1978 Notre-Dame de Fatima est complètement oubliée au Vatican !...

Personne, derrière les murs de cette citée ne parlera plus de la Vierge du Portugal.

Jean-Paul Ier

Le 26 août 1978, le cardinal Luciani devint Pape et prend le nom de Jean-Paul Ier. Son très bref pontificat de 33 jours (26 août 1978 – 28 septembre 1978) ne lui a pas permis de dévoiler au monde le dernier message de Notre-Dame de Fatima, mais quelques confidences de gens très bien placés permettent de penser qu’il en avait l’intention.

De plus, quelques jours avant son martyre, Jean-Paul Ier confia à un théologien ami, don Germano Pattaro :

"Ce que soeur Lucie m’a dit au mois de juillet 1977 m’était devenu un poids sur le coeur. Cette pensée était trop embarrassante, trop contraire à tout mon être. Ce n’était pas croyable, et pourtant la prévision de soeur Lucie s’est avérée. Je suis Pape. Si je vis, je retournerai à Fatima pour consacrer le monde et particulièrement les peuples de la Russie à la Sainte Vierge, selon les indications que Celle-ci a données à Sœur Marie"

Pour l’en empêcher, il aurait été assassiné par empoisonnement !.

Jean-Paul II : 13 mai 1981

Puis, le 16 octobre 1978, Jean-Paul II lui succède et annonce tout de suite la couleur : il ne divulguera pas l’ultime secret, mais continuera l’ouverture prônée par le concile Vatican II.

Après l’attentat du 13 mai 1981 (64 ans, jour pour jour, après la première apparition de Notre-Dame, à Fatima), place st. Pierre à Rome, le pape décida de rendre public le troisième secret et ainsi le 18 juillet 1981, le cardinal Seper, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, lui transmit deux enveloppes :

  1. - une enveloppe blanche contenant le texte original de la troisième partie du Secret, en langue portugaise
  2. - Une enveloppe orange avec la traduction en langue italienne.

Mais le 11 août 1981, le substitut de la secrétairerie d’État les rendit aux Archives du Saint-Office.

Le pape se rend à Fatima les 12 et 13 mai de l’année suivante 1982. Il rencontre Sœur Marie et lui accorde un entretien.

Une indication pour l’interprétation de la troisième partie du « secret » avait déjà été donnée par Sœur Lucie dans une lettre au Saint-Père le 12 mai 1982. Dans cette dernière, elle écrivait :

La troisième partie du secret sans qu’on sache se réfère aux paroles de notre-Dame :

“Sinon la Russie répandra ses erreurs à travers le monde, favorisant guerres et persécutions envers l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites” (13-VI-1917).

La troisième partie du secret est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionné par le fait que nous acceptions ou non ce que le Message lui-même nous demande :

“Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, etc...”.

Dans ce contexte ce n’est pas la conversion à la foi mais à la paix comme dans

Proverbes 16:7 : « Lorsque plairont au Seigneur les voies de l’homme, Il convertira ses ennemis même à la paix. »

C’est le juillet 1917 que les enfants ont eu cette recommandations

Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine, et des persécutions contre l’Église et contre le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé, et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés ; le Saint Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties.

D’ailleurs le 25 janvier 1938 une aurore boréale a été observé n’est ce pas une lumière inconnue, principalement de 18 h 30 à 21 h 30, elle fait partie des plus belles qui aient été observées en dehors des zones classiques ou on pense en observer. On la vit non seulement sur toute la France, mais aussi jusqu’au Sud de l’Europe et même du Maroc, car elle fut aperçue d’un navire, par 28° de latitude Nord. Elle marque énormément de personne certain la voyait comme un signe funeste et d’autres comme un phénomène surnaturelle.

La voyante lui parla du troisième secret, de sa divulgation voulue par Dieu, et le questionna sur le procès de béatification de Francesco et de Jacinthe. Sur le premier point, Jean-Paul II dit :

" ni nécessaire ni prudent de révéler le contenu du troisième Secret, vu que le monde ne le comprendrait pas

Il éluda la question de la consécration de la Russie en disant qu’il parlerait de « toutes ces choses » aux évêques, pendant le synode de 1983… Sur le second point, il ne promit rien :

Priez, ma fille, pour que cela se réalise durant votre vie et durant la mienne"

Donc, de ce voyage à Fatima, comme ce fut le cas lors du pèlerinage de Paul VI quelques années auparavant, rien ne serait fait pour répondre aux demandes de la Très Sainte Vierge ; et il mentionna publiquement dans une prédiction, la prière de Notre-Dame en ces termes :

"Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés"

Jusqu’à preuve du contraire, cette prière se termine ainsi :

"... commis contre le Coeur Immaculé de Marie".

Au soir du 13 mai 1982, Jean-Paul II n’avait pas accompli la demande de Notre-Dame.

Neuf ans plus tard, il se rend de nouveau à Fatima. Il y rencontra seul à seule soeur Lucie pendant 22 minutes, mais aucune information ne filtra de cet entretien.

D’après les comportements de Jean-Paul II et de la voyante, avant et après l’entretien ; il semble bien que le Vatican ne dévoilera jamais le dernier message que la Sainte Vierge fit connaître à Lucie en 1917, pas plus qu’il ne consacrera la Russie au Coeur Immaculé de Marie, en communion avec tous les évêques du monde.

Photo prise pendant l’entrevue du 13 mai 1991

Contenu probable 3ème secret

Puisque le Vatican ne veut rien dire de ce message, toutes les hypothèses sont permises. Toutefois, en analysant certaines déclarations, en lisant certains écrits officiels de l’église catholique, on arrive tout de même à cibler le contenu du troisième message de Notre-Dame.

Le troisième secret be serait pas un texte mais une vision dite "symbolique". Dans cette vision, il y avait un Evêque vêtu de blanc qui semblait être un Pape. Après avoir monté avec difficulté une colline, il était mis à mort par des soldats au pied d’une croix à l’aide d’une arme à feu et de flèches. Puis, les soldats tuaient encore un grand nombre d’autres prêtres et de laïcs. En parallèle de la dite scène des anges récoltaient le sang des martyrs au moyen d’un arrosoir de cristal et irriguaient avec celui-ci les âmes qui s’approchaient de Dieu.

Est ce l’attentat de Jean Paul II du mercredi 13 mai 1981 ? Pourquoi un tel silence sur ce secret et que l’église ne l’a jamais dévoilé ? est ce pour préserver la date de l’assassinat et ainsi empêcher l’acte ?

Seule certitude : la lettre de Sœur Lucie, sur laquelle figure le message de Notre-Dame ne contient pas plus d’une vingtaine de lignes manuscrites.

En lisant les écrits de la voyante, le lecteur attentif sera surpris de tomber sur cette phrase :

"Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc.".

Cette phrase (terminée par "etc."), attire l’attention pour plusieurs raisons : d’une part, parce qu’elle n’est pas située à sa place logique dans les écrits de Sœur Lucie ; et d’autre part, parce que dans tous les ouvrages écrits par ceux qui, en complicité avec le Vatican, veulent étouffer l’affaire du troisième secret, cette partie est très curieusement "oubliée".

Il est évident que cette phrase a été placée là dans l’intention de laisser transparaître une partie du message.

Si, comme il est dit dans la phrase, le Portugal conservera toujours le dogme de la foi, c’est donc qu’en toute logique elle se perdra ailleurs !.

Notre dame de la Salette en France

On ne peut s’empêcher alors de faire le rapprochement avec le message de Notre-Dame, le 19 septembre 1846, à la Salette (en France) donné à 2 jeunes bergers Mélanie Mathieu ou Mélanie Calvat né le 7/11/1831 et décédé le 15 decembre 1904, âgée d’un peu moins de 14 ans et 10mois, et Maximin Giraud né le 26/08/1835 et décédé le 1/03/1875 âgé de 11 ans et 1 mois :

Maximin Giraud et Mélanie Calvat

Statue de Mélanie et Maximin au Sanctuaire Notre-Dame de La Salette

En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer : ils aboliront la Foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges. Plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi, et perdront beaucoup d’âmes.

Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits.

Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne se seront pas conduits par le bon esprit de l’Evangile, qui est un esprit d’humilité, de charité et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes.

Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l’Eglise qui ne se seront occupés qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil. !

Le vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir parce que pour un temps l’Eglise sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des ténèbres ; l’Eglise aura une crise affreuse. La sainte foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.

Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice. Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur ne verront le triomphe de l’Eglise de Dieu.

Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toute sorte de vices.

Ce sera pendant ce temps que naîtra l’antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera Ev. ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés. Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à 12 ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer.

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l’eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre, qui feront engloutir des montagnes, des villes, (etc.).

Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist.

Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus. Dieu aura soin de Ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Évangile sera prêché partout, tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !

Le pape de l’époque Leon XIII, en 1879, a daigné honorer Mélanie d’une audience privée, et l’a chargée aussi de la compilation des RÈGLES du Nouvel Ordre, préconisé et réclamé par Notre-Dame de La Salette, et intitulé : « Les apôtres des derniers temps ».

Pour achever une telle rédaction, l’ex-bergère demeura pendant 5 mois dans le couvent des Salésianes, à Rome. Pendant ce temps elle a été mieux connue et plus estimée, surtout par ces bonnes religieuses, qui ont donné de très favorables attestations sur le compte de cette heureuse Bergère de La Salette.

L’année 1864 ne marqua pas le début des désordres annoncé par Notre-Dame dix-huit années plus tôt. L’Eglise connaissait une impulsion missionnaire jamais vue dans les siècles passés et la foi rayonnante qui illuminait les lieux saints témoignait de sa vitalité. Alors ?

La révélation au Pape Léon XIII vient nous mettre sur la voie :

Vision Pape Léon XIII

Il semblerait, en effet, que pour arriver à leur fin, les forces diaboliques si tant bien qu’elles existent ont eut besoin d’un délai pour attirer à eux un grand nombre d’âmes. La révélation mystique, qui semble authentique, offre l’explication la plus logique du pourquoi le mal s’est abattu dans l’Eglise un siècle plus tard.

Selon la version la plus largement acceptée, voici ce qui arriva le 13 octobre 1884, après que le pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle du Vatican, entouré par quelques cardinaux et membres du personnel.

Léon XIII s’arrêta soudain au pied de l’autel, environ dix minutes, comme en extase, le visage pâle comme la mort. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à Saint Michel, donnant l’ordre de la réciter partout après les Messes-basses ; ceci se fit jusqu’à l’époque de tous les chambardements dans l’Eglise, vers les années 1962-1963. Lorsque son entourage lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu’au moment où il s’apprêtait à quitter le pied de l’autel, il entendit soudainement deux voix : l’une douce et bienveillante, l’autre gutturale et rauque. Les voix semblaient venir d’auprès du tabernacle. tandis qu’il écoutait, il entendit la conversation suivante :

Une voix rauque, celle de satan selon lui se vantait à Notre-Seigneur en disant :

Satan : Je peux détruire ton Eglise !

La voix douce du Seigneur répondit : "Tu le peux ? Alors, fais-le donc"

Satan : "Pour cela, j’ai besoin de plus de temps et de puissance"

Notre-Seigneur : "De combien de temps ?"

Satan : "De 75 à 100 ans, et il me faut aussi un pouvoir plus grand sur ceux qui se livreront à mon service"

Notre-Seigneur : "Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais-en ce que tu voudras"

Si cette manifestation surnaturelle est authentique, elle offre l’explication la plus logique du bouleversement que connaît l’Eglise depuis le Concile Vatican II.

La date de 1864 trouve alors son plein effet dans la période comprise entre l’année 1939 et 1964 ; délai qu’il a fallu aux soit disant forces du mal pour corrompre les âmes et les attirer vers le démon.

Contre toute attente, du Pape Jean XXIII qui annonça, le 24 janvier 1959, la convocation d’un concile œcuménique.

Celui-ci s’ouvrit, sous sa présidence, le 11 octobre 1962, mais ne le clôtura pas puisqu’il mourut le 3 juin de l’année suivante. Ce fut l’archevêque de Milan, Giovanni Montini, qui succéda en plein concile au siège apostolique et prit le nom de Paul VI. Sous son autorité, la prophétie annoncée 100 ans plus tôt par Notre-Dame, à La Salette, se réalisait.

Le concile, infiltré par la Franc-maçonnerie, était bien entrain de détruire l’Eglise, de l’intérieur !, confirmant ainsi la confidence de Léon XIII qui, en 1884, déclarait :

Les Francs-maçons ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions... C’est publiquement, à ciel ouvert, qu’ils entreprennent de ruiner la Sainte Eglise.

Pas étonnant alors que le Vatican ne souhaite pas rendre publique le troisième secret ; car en le faisant il remettrait indiscutablement en cause l’autorité même dudit Concile, avouant publiquement au monde dans quel état d’hérésie se trouve aujourd’hui l’Eglise catholique ! ; d’ailleurs, de l’aveu même du Cardinal Ratzinger devenu pape le 19 avril 2005 sous le nom de Benoît XVI :

Nous vivons une apostasie de la foi

(déclaration du 17 juin 1999 au Séminaire organisé par le Conseil Pontifical pour les Laïcs, à Rome, devant un parterre de plus de 100 évêques et cardinaux du monde entier).

La Russie sera l’instrument du châtiment du Ciel

Cela confirme aussi les confidences de Soeur Lucie dans un entretien avec le Père Fuentes, le 26 décembre 1957, où la voyante fait allusion au troisième secret :

Seuls le Saint-Père et Mgr l’évêque de Fatima pourraient le savoir de par la volonté de la Très Sainte Vierge, mais ils ne l’ont pas voulu, pour ne pas être influencés." Et elle ajoute : "Le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge ; beaucoup de nations disparaîtront de la surface de la terre. La Russie sera l’instrument du châtiment du Ciel pour le monde entier si nous n ’obtenons pas auparavant la conversion de cette pauvre nation.

Ce qui afflige le plus le Coeur Immaculé de Marie et celui de Jésus, c ’est la chute des âmes religieuses et sacerdotales. Le démon sait que les religieux et les prêtres, en manquant à leur belle vocation, entraînent de nombreuses âmes en enfer (...) N’attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier ; n ’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des congrégations religieuses. Non.

Notre Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. C’est pourquoi maintenant, il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme spirituelle (...)

Le démon veut s ’emparer des âmes consacrées ; il essaie de les corrompre pour endormir les autres dans l’impénitence finale. Il emploie toutes les ruses, allant même jusqu ’à suggérer de retarder l’entrée dans la vie religieuse (...)

La Très Sainte Vierge ne m’a pas dit que nous sommes dans les derniers temps du monde, mais Elle me l’a fait voir pour trois motifs :

1) Parce que le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge (...) où l’on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme.

2) Car les deux derniers remèdes que Dieu donne au monde sont le saint Rosaire et la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu’il n’y en aura pas d’autres.

3) Lorsque Dieu va châtier le monde, Il épuise auparavant tous les autres recours. 0r quand il a vu que le monde n ’a fait cas d’aucun, (...) Dieu nous a offert avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n ’aurons plus le pardon du Ciel. (...) Souvenons-nous que Jésus-Christ est un très bon Fils et qu’il ne permet pas que nous offensions et méprisions sa Très Sainte Mère."

Et enfin :

Voilà pourquoi ma mission n ’est pas d’indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront certainement si auparavant le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Non.

Ma mission est d’indiquer à tous l’imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à jamais si nous restons obstinés dans le péché.

Cette confidence ne permet plus de douter de l’authenticité de la vision du Pape Léon XIII, et démontre qu’il a bien fallut au démon entre 75 et 100 ans pour gagner les âmes consacrées à Dieu.

L’avertissement de Soeur Lucie

Si le secret aurait été livré au monde en 1960 tout aurait été extrêmement clair !... mais Soeur Lucie nous avertit, déjà en 1957, que le Saint-Siège ne dira rien... et pour cause ! :

N’attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier ; n’attendons pas non plus qu ’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des congrégations religieuses. Non....

**14 mai 1982

D’ailleurs le 14 mai 1982 suite à son entrevue du pape, elle se confia au carmel de Fatima, avec Mgr Hnilica, le Père Sebastian Labo, don Luigi Bianchi, et le provincial des carmes.

Ma sœur, lui demanda don Bianchi, hier dans son acte d’offrande le Pape a-t-il vraiment consacré la Russie au Cœur Immaculé de Marie ?

De l’index la religieuse repondi par la négative et enfin des deux mains, elle dessina la forme du globe terrestre en expliquant que, pour répondre à la requête de Notre-Dame, il faudrait que chaque évêque fasse une consécration publique et solennelle.

Elle fit remarquer que la Russie n’avait pas été l’objet de la consécration. Or, Dieu voulait

« la consécration de la Russie et uniquement de la Russie, sans aucune adjonction »

car

« la Russie est un immense territoire, bien circonscrit, et sa conversion se remarquera, montrant ainsi ce qu’on peut obtenir par la consécration au Cœur Immaculé de Marie »

**22 mars 1984

Sœur Lucie ayant de nouveau témoigné des volontés du Ciel, auprès du nonce, le 19 mars 1983, et Mgr Beltritti, patriarche de Jérusalem, les ayant rappelées aux évêques du synode de 1983, Jean-Paul II se décida à écrire, le 8 décembre 1983, aux évêques du monde entier.

Il les informait de la cérémonie qui aurait lieu à Rome le 25 mars 1984 afin qu’ils puissent, ce jour-là, « renouveler » avec lui la consécration. (…)

Au carmel de Coïmbre, le jeudi 22 mars 1984, madame Eugénia Pestana, sa vieille amie, demanda à Lucie :

« Alors, dimanche, c’est la consécration ? »

La religieuse fit encore signe que non et déclara :

« Cette consécration ne peut avoir un caractère décisif » puisque « la Russie n’apparaît pas nettement comme étant le seul objet de la consécration »

**13 mai 1991

Vers la fin des années 80, Jean-Paul II adopta alors le parti de modifier les promesses de Fatima du fait de l’éclatement de l’Union soviétique et la fin des persécutions contre l’Église orthodoxe.

Ce qui serait à partir de cette époque “ la vérité officielle ” sur le message de Fatima se répandit partout. Mais ce n’était qu’un mensonge, parce que la conversion de la Russie promise par Notre-Dame n’était pas encore accomplie.

Au contraire, le conflit entre le Saint-Siège et le patriarcat de Moscou n’a fait qu’empirer sous le pontificat de Jean-Paul II, à la suite de la réorganisation de l’Église catholique latine décrétée par lui en 1991, en Russie, en Biélorussie et au Kazakhstan.

Aujourd’hui encore, la loi de la Fédération de Russie sur la liberté de conscience et sur les associations religieuses, entrée en vigueur le 1er août 1997, oblige chaque paroisse catholique à s’inscrire annuellement dans un registre officiel, comme s’il s’agissait d’une secte quelconque, comme les témoin de Jéhovah, et cette inscription peut être annulée, arbitrairement, à tout moment.

En conséquence, on peut légitimement affirmer que la déclaration du 13 mai 2000 faite à Fatima par Mgr. Sodano est un faux à l’occasion de la béatification de Jacinta et Francisco Marto.

La falsification du texte du Secret ne fut manifeste que le mois suivant, le 26 juin 2000, à la publication du document authentique : les trois pastoureaux n’avaient pas vu le Pape tombé “ comme mort  ”, mais bel et bien « tué » ! Cependant, l’interprétation officielle avait déjà eu le temps d’être répandue partout, provoquant le désintérêt des foules pour le Secret.

C’est pourquoi le 26 juin 2000 au cours de la conférence de presse sur le Secret, plusieurs journalistes contestèrent si vivement cette interprétation que le cardinal Ratzinger fut presque contraint de la désavouer :

« Nous voulons voir dans cette vision les passions des Papes de ce siècle, et pas seulement l’attentat du 13 mai 1981. »

D’ailleurs Jean-Paul II n’hésita pas à faire attribuer à sœur Lucie sa propre interprétation par le biais de faux comptes rendus des rencontres de la voyante avec Mgr Bertone, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, les 27 avril 2000 et 17 novembre 2001. Lors de la seconde entrevue, ce prélat exerça de telles pressions sur la carmélite que celle-ci lui répondit :

« Je ne suis pas ici pour me confesser. »

consacrer la Russie à Son Coeur Immaculé, en communion avec tous les évêques du monde !.

Certains diront que cette consécration à été faite... il n’en est rien :

  • le 31 octobre 1942 le pape Pie XII a consacré, non pas la Russie, mais l’église et le monde au Coeur Immaculé de Marie.
  • le 7 juillet 1952, la lettre apostolique "Sacro vergente anno" consacre le peuple russe au Coeur Immaculé de Marie, mais non pas la Russie comme l’a demandé la Sainte Vierge.
  • le 13 mai 1982, lors de son voyage à Fatima, le pape Jean-Paul II prononce un "acte d’offrande" (une prière) dont le lendemain, soeur Lucie indiquera que cet acte n’est pas ce que Notre-Dame veut.
  • Le 25 mars 1984, au cours d’une cérémonie, les évêques avaient été invités à s’unir au pape pour une consécration (la Russie n’était pas désignée nommément). La plupart se sont dérobés à cette invitation
  • 13 mai 2000 : Jean-Paul II charge le cardinal Sodano de faire une annonce sur la troisième partie du Secret et charge la Congrégation pour la doctrine de la foi de rendre public le texte officiel.
  • 26 juin 2000 : Présentation à la presse du « Message de Fatima » dont l’authenticité semble pour le moins très douteux. Beaucoup parlent déjà d’un « vrai-faux » secret !

En effet, pour répondre fidèlement à la demande du Ciel, il faudrait que chaque évêque du monde fasse dans sa cathédrale une consécration publique et solennelle de la Russie en réparation pour tous les Outrages commis contre le Coeur Immaculé de Marie.

« Outre la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, sœur Lucie demandait, de la part de la Vierge, l’approbation par le Saint-Père de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois. Ce qui n’a encore été réalisé, il faut bien le dire, par aucun Pape jusqu’ici. »

ce que disait le pere Simonin en 1985.

Pourquoi la demande de consécration de la Russie ?

IL faut replacer le contexte historique de l’époque ou la révolution d’octobre 1917 mené par Lénine et les bolcheviks renverse la république russe pour mettre en place la République socialiste fédérative soviétique de Russie ’et ainsi la naissance du 1er état communiste du monde.

C’est ainsi que commença une longue lutte contre la religion et Marx voyait en celle-ci :

  • - L’opium du peu­ple
  • - Le soupir de la créature opprimée

Et Lénine définit la religion comme une affaire privée et en voyait les avantages mais son analyse n’a pas été respectée :

Une sorte d’alcool spirituel qui encourage les ouvriers à subir leur exploitation dans l’espoir d’être ré­compensés dans la vie éternelle. Mais à ceux qui vivent du travail des autres, la religion apprend à pratiquer ici-bas la charité, ce qui permet de justifier à bon compte toute leur existence en tant qu’ex­ploiteurs et de leur vendre un billet à tarif réduit pour la béatitude dans l’au-delà

Mais pour le parti communisme la religion n’est pas qu’une simple affaire privée :

Notre parti est une as­sociation d’éléments animés d’une cons­cience de classe, à l’avant-garde du combat pour l’émancipation du prolétariat. Une telle association ne peut et ne doit être indifférente à ce que les croyances religieu­ses signifient comme ignorance, obscuran­tisme et perte de conscience de classe. Nous exigeons la complète séparation de 1 ’Eglise et de l ’Etat, pour être capables de combattre le brouillard religieux par des armes purement et simplement idéologiques, au moyen de notre presse et de nos interventions. Mais pour nous, le combat idéologique n’est pas une affaire privée, c’est l’affaire de tout le parti, l’affaire de tout le prolétariat.

Nous n’allons pas faire l’historique de la Russie et du parti communisme qui marque le combat contre la religion et le capitalisme qui selon le PC asservit les peuples et des 1914 les termes repris de la révolution francaise sont : la séparation de l’Eglise et de l’Etat

Ainsi le troisième secret de Fatima mettait en garde les conséquences certaines de cette lutte commencée en Russie avec le premier gouvernement communisme prônant une guerre de religion silencieuse et entraina la mort de millier de religieux et croyant et paradoxalement en mai 1917 ils organisèrent un Congrès des Musulmans de la Russie à Moscou. Celui-ci se prononça pour les droits de la femme.

Les dirigeants musulmans éloignés des considérations communiste acceptèrent le nouvel état qui promettait aux peuples du Caucase et d’Asie centrale une totale liberté religieuse ainsi que la reconnaissance des langues et des cultures locales.

Mais tout changea sous Staline qui supprima la liberté religieuse avec sa révolution stalinienne des 1922 et pourtant Lénine sur cette question était clair :

Nous réclamons la séparation complète de l’Église et de l’État afin de combattre le brouillard de la religion avec des armes purement et exclusivement idéologiques : notre presse, notre propagande.

La répression religieuse mais aussi contre le tsarisme fut sanglante dès la nomination de Joseph Staline le 3 avril 1922 avec la naissance le 30 décembre 1922 de l’URSS jusqu’à sa dissolution le 26 décembre 1991.

Qu’en pensez vous ? Si le troisième secret aurait été correctement dévoilé est ce que la phase du monde aurait changé ?

Bibliographie

Congrégation pour la doctrine de la Foi
Notre-Dame de Fatima
De Léon XIII,13 octobre 1884, à Fatima, 13 octobre 1917
Le message de Fatima L’Eglise du silence
Apparition de la tres sainte vierge sur la montage de la Salette
Association Maison de Mélanie Calvat
L’aurore boréale du 25-26 janvier 1938

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